Par : Amar Ait Bara
En Algérie, à l’échelle national, le ministère du Tourisme a recensé 249 ZET, Zones d’extension touristique pour lesquelles un programme a été destiné pour créer des zones touristiques dignes de ce nom. Dans ce même contexte, la mechta de Sidi Akacha, une localité située dans la commune de Chétaïbi, est une zone touristique par excellence mais qui manque cruellement d’équipements et surtout d’infrastructures touristiques susceptibles de drainer de nombreux touristes et vacanciers et créer des poste d’emploi. Cette zone est vierge et pourra être explorée puisqu’elle est restée à l’état sauvage. Aussi, non loin de cette splendide zone, une nouvelle plage a été ouverte tout récemment à la baignade, c’est celle de Oued Laghnem, une côte inexploitée et restée à l’état vierge. Au niveau de Sidi Akacha, les projets en cours permettront le désenclavement grâce au développement touristique de cette localité et qui sera sans aucun doute d’un grand apport à la daïra de Chétaïbi. Pour le désenclavement de cette zone, la wilaya d’Annaba a débloqué une enveloppe budgétaire de 20 millions de dinars, en plus d’une rallonge financière, notamment pour les travaux de revêtement du sol sur une distance de 5 km. Du côté des populations de cette zone touristique féerique, c’est la satisfaction, car ces travaux leur ont permis de sortir de l’isolement qui leur a été imposé des années durant. Notons que la localité de Sidi Akacha recèle un potentiel touristique indéniable, susceptible de booster le programme pour les infrastructures hôtelières de grande envergure prévues pour être mis en route. Cet endroit paradisiaque attire chaque année des centaines de milliers d’estivants, venus de toutes les willayas du pays pour passer des vacances au bord des merveilleuses plages existantes au niveau de cette localité. La plage Sidi Akacha, aux sables d’or qui s’étendent sur plus de 3 kilomètres, longeant une mer d’un bleu limpide et poissonneuse, en hiver comme en été. Ceci a suscité l’intéressement de plusieurs voyageurs de différentes nationalités qui faisaient des escales à Sidi Akacha pour y séjourner plusieurs jours. Complètement éblouis et conquis par la beauté de cet endroit paradisiaque, ces touristes séjournaient pendant plus de deux mois chaque année en ne se nourrissant que de poissons. Les habitants originaires de cette localité ont gardé les mêmes us et coutumes de leurs ancêtres en célébrant traditionnellement les rites de l’éternelle « Zerda » en reconnaissance et en hommage à Sidi Akacha, cet homme pieux, un bienfaiteur qui est originaire de cette région où il est enterré d’ailleurs. De grands projets ont été prévus dans cet endroit où il a même question de bâtir un centre hôtelier de thalassothérapie par un investisseur dans l’agroalimentaire, aujourd’hui décédé. Cet ambitieux projet a été remis aux calendes grecs. Le développement de ce genre d’investissement aurait pu propulser l’activité en question en lui donnant une impulsion socio-économique dans la région, car ce créneau est porteur et a l’avantage de fonctionner tout au long de l’année en alliant tourisme et cures thermales. Ce qui n’est pas le cas pour l’activité hôtelière qui ne fonctionne que pendant la saison estivale. Le développement du tourisme dans cette zone serait d’un grand apport pour la population de cette localité, notamment en matière d’emploi et de relance économique ; il faudrait que les pouvoirs publics y pensent réellement. En effet, cet endroit est privilégié par les vacanciers et une destination choisie pour passer ses vacances, vu la nature des lieux paradisiaques et la tranquillité qui y règnent