Par : Aimen Saheb
La situation sanitaire à la commune de Collo s’est, dernièrement, dégradée. Le nombre croissant des contaminations a fait en sorte de rendre le service covid de l’hôpital Abderrahmane Nettour complètement saturé.
A Taleza, une mosquée a été fermée après le décès de l’imam et sa conjointe après avoir contractés la covid-19. Le virus se propage à une vitesse impressionante. Les habitants de Taleza lancent l’alerte, car la situation s’est complètement dégradée dans leur localité.
Au service covid de l’hôpital Abderrahmane Nettour, tous les patients ont besoin d’oxygène. Plusieurs dizaines personnes ont été hospitalisées en l’espace de 15 jours. La forte demande sur l’oxygène a engendré une rareté relative concernant cette matière vitale pour le traitement des patients.
Face à cette situation, plusieurs citoyens de Collo et ses environs ont lancé un appel aux autorités compétentes afin que celles-ci trouvent une solution à ce problème qui risque de couter la vie à plusieurs malades. Ils estiment qu’il est plus que nécessaire de mettre en service le générateur d’oxygène installé récemment au niveau de leur hôpital. En effet, cette 4e vague a mis à nu l’incapacité des dirigeants de l’hôpital à mettre en service un équipement mis à la disposition des malades, mais toujours inexploité. Comme notre quotidien l’a indiqué dans un précédent article, l’équipe qui s’occupe de la préparation technique du générateur n’est toujours pas arrivée à satisfaire les besoins des patients. Ce retard continue donc d’impacter négativement la prise en charge des patients du service Covid.
Les régions les plus touchées par cette nouvelle vague de la Covid-19, dans le côté Ouest de la wilaya de Skikda sont Collo, Taleza, Beni Zid et Cheraïa. Les riverains et les responsables locaux n’avaient pas prévu l’ampleur de cette vague qui frappe ces localités.
Par ailleurs, les informations autours des contaminations au niveau de la wilaya de Skikda sont inaccessibles pour les journalistes, et donc pour l’ensemble des citoyens algériens qui ont pourtant, en vertu de la constitution algérienne, le droit à l’accès à l’information. Les autorités sanitaires locales gèrent cette crise, comme ils ont l’habitude de le faire, à savoir dans l’opacité la plus totale.