Par : Chaffai Chawki
La commune de Berriche est la troisième grande commune de la wilaya d’Oum El Bouaghi après Ain Zitoune et F’Kirina, du point de vue superficie. Cette dernière compte plusieurs mechtas et douars connus par leur rendement important en blé dur et tendre. Cependant, le manque d’eau dans cette région semi-aride a fait que les agriculteurs ont baissé les bras préférant la vie citadine à la vie rurale. “La pluviométrie est très faible dans cette partie de la wilaya à cause de l’absence de forages profonds et autres points d’eau.”…nous explique un vieil agriculteur à mechta “Boudhana”.
Selon un cadre de la DSA, les cartes satellitaires ont prouvé que cette région est aride car la nappe phréatique ne peut alimenter les puits à une profondeurs de plus de 100 et 200 mètres ni encore les source d’eau toutes séculaires. En 2010 la direction de l’hydraulique s’est penchée sur ce dossier pour trouver une solution définitive à toutes ces vastes terres céréalières agonisantes, à cause du spectre de la soif, par la création d’un périmètre d’irrigation à partir de la commune Ksar S’Bihi ou la création des retenues collinaires pour permettre d’irriguer ces superficies agricoles et au cheptel de se désaltérer. Devant ce quotidien âpre, certains agriculteurs veulent épouser un autre métier celui de maquignon puisque la terre n’est plus rentable, d’autres veulent se verser dans la plantation d’oliviers puisque cet arbre ne demande pas trop d’eau et s’adapte facilement au climat de cette région, froid en hiver et chaud en été …
Les retraités de l’agriculture à Berriche ont réussi à encourager l’arboriculture de montagne puisque cette dernière, avec le peu d’eau qui existe, résiste à la sècheresse. La DSA a distribué, il y a quelques mois, des ruches pleines aux agriculteurs car cette commune est entourée de forêts vertes et profondes reliant trois communes en l’occurrence Berriche , Zorg et El djazia .La direction de l’hydraulique qui était moins généreuse pour Berriche n’a pas creusé des puits profonds pour sauver toutes terres fertiles s’étalant sur des centaines d’hectares. Les agriculteurs, fellahs et maquignons demandent l’intervention de Mr. le wali pour inscrire des forages afin d’encourager le développement dans région oubliée.