Par : Hamid Daoui
Dans la dernière session de l’assemblée populaire communale, tenue en fin de semaine dernière, l’APC d’El-Khroub a approuvé à l’unanimité les décisions prises auparavant, relatives au compte administratif d’un montant global de 40.876.410.00 DA et l’affectation des montants alloués aux projets inscrits pour l’exercice en cours.
L’on relève, comme à l’accoutumée, le transport scolaire en tête de liste pour des raisons évidentes liées aux luttes féroces de concurrence entre les transporteurs et des élus qui se disputent les parts de ce marché juteux, souvent violentes à couteaux tirés comme ce fut le cas lors du précédent mandat municipal. Suivi par le secteur éducatif, non moins conflictuel, relatif à la réalisation/réfection des établissements du primaire qui rebondit à chaque rentrée scolaire.
Il s’agit de plusieurs établissements en bon état n’ayant pas été concernés, semble-t-il, par la grande opération en gros, réalisée avec un montant faramineux de 22 milliards de centimes pour 44 écoles, durant le mandat passé 2012/2017, que les locataires de la mairie d’alors et, parmi eux le maire en exercice, avaient promis le règlement définitif de ce problème récurant pour une durée de 10 ans!
Dans la réalité, il ne passe pas de rentrée scolaire sans que l’on enregistre des travaux onéreux souvent bricolés par des entrepreneurs clientélistes sous-traitants et incompétents auxquels les marchés publics sont octroyés par l’entreprise communale de maintenance du patrimoine (ECMAP), censée par ailleurs, réaliser ces projets et éviter des surcoûts et autres surfacturations profitables aux tiers, au détriment de ladite entreprise communale, menacée de faillite et ses 30 ouvriers impayés depuis 5 mois!
Par ailleurs, les faits divers, lors des audiences publiques, sont frappés de « secret » à l’exemple des parcelles de kiosques attribués qui ne sont pas publiés dans la page facebook officielle de l’APC que les administrés pourront consulter pour plus de détails chiffrés et autres commentaires de citoyens dans cette session qui n’a pas omis de mentionner le quota de 200 lots ruraux…etc. Dans ce mandat raté, comme l’a été le précédent avec, à terme, une clochardisation de la ville et le bradage de son foncier constructible qui hypothèque le développement futur dans le cadre de ce système maffieux ankylosé qui lui sera à jamais impossible de concrétiser les espérances citoyennes sans un changement radical de la base eu sommet !