L’APC de Séraidi, par le biais du chargé de la structure communale de la préservation de la santé et de l’hygiène publique, communément appelé «bureau d’hygiène» a déclaré que quatre (4) sources naturelles sur les 23 que compte la commune, leur eau n’est pas potable ne pouvant pas être destiné à la consommation humaine.
Il s’agit notamment des sources naturelles de Ain Achour, Ben Djaballah et le 8 mai 45. Cette décision a été prise suite à des résultats d’analyses bactériologiques effectuées le 22 septembre dernier. Depuis des lustres, les eaux souterraines ont toujours approvisionné une bonne partie de la population de la région montagneuse de Séraidi, qui est connue par ses nombreuses sources naturelles. Il est grand temps d’engager un programme de réhabilitation de ces sources naturelles encore existantes. L’importance de ce programme, étant donné que «ce ne sont
pas toutes les zones enclavées de la commune de Seraidi qui
bénéficient de l’eau du barrage ou de l’eau issue des forages. Plusieurs localités sont principalement dépendantes des captages de sources dans l’alimentation en eau potable», nous dira un natif de Ain Barbar, grand connaisseur des sources naturelles d’eau.
Ainsi, d’autres opérations auront pour but de faciliter l’approvisionnement avec la création de bâches à eau et de fontaines au niveau de certaines localités dans le but de canaliser le captage pour faciliter l’accès à l’eau potable et éviter aux citoyens la peine de se déplacer pour acheminer l’eau à partir de sources souvent enclavées, après analyses effectuées au niveau du laboratoire afin de vérifier la
qualité de l’eau», dira-t-il. Et d’ajouter : «la pollution est souvent
détectée suite à des infiltrations d’eaux usées».
Par : A.Ighil