Par : A.A
C’est toujours le grand rush devant les guichets de l’état civil à Constantine. De longues files d’attente sont constatées chaque jour à travers l’ensemble des secteurs urbains de l’état civil, gérés, rappelons-le, par les élus du vieux parti. De Sidi Mabrouk à Belle vue, c’est la même scène qui se répète. Ainsi, les guichets sont pris d’assaut par des dizaines de citoyens. Peu importe les motifs ayant provoqué une telle situation, l’essentiel est que les fait sont là : le citoyen peine à se procurer facilement un extrait de naissance ou à légaliser ses documents. Une situation à laquelle, il s’est malheureusement habitué. Qu’il fasse la « queue » devant un guichet de l’état civil ou d’une quelconque administration publique ne semble déranger personne. Cela s’est inscrit, d’ailleurs, dans les « mœurs » de l’administration algérienne. Que vous soyez à l’état civil ou dans une autre institution de l’Etat, le scénario est presque identique. La « Queue » est une spécialité particulièrement algérienne, a tenu à affirmer ce citoyen, rencontré, hier, au niveau du secteur de la cité Ziadia. Visiblement excédé et surtout fatigué après une longue attente devant le guichet, il s’est interrogé sur les causes réelles de ladite situation. Selon lui, le problème réside essentiellement dans l’absence du strict minimum d’organisation dans nos administrations publiques. En dépit du nouvel « habillage » de certaines institutions, les services de l’état civil du centre-ville et de Sidi Mabrouk entre autres, demeurent en deçà du seuil de rentabilité exigé. Le problème, dira-t-il en substance, est dans l’individu qui s’obstine à ne pas adhérer aux normes universelles. Et ce ne sont certainement pas les exemples qui vont manquer pour illustrer ce triste constat. Une remise à niveau de toutes nos administrations est fortement souhaitable. C’est le seul moyen pour la rendre, peut être un jour, plus fidèle et au service effectif du citoyen. En fait, l’affaire de pénurie des imprimés a été partiellement prise en charge. Et la question demeure toujours posée : où réside le problème ?