Par : A.A.
Les abonnés de la commune de Benbadis, ex-El Haria, sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils appellent une facturation excessive de leur consommation en eau potable. Nous payons, aujourd’hui, le double de ce que nous payons il y a cinq ans, affirment deux représentants. S’agit-il d’une nouvelle tarification révisée par le ministère de tutelle ? Une question que nos interlocuteurs se posent légitimement. Ces derniers, visiblement désappointés par cette situation, estiment que les dernières factures étaient vraiment salées pour une bonne partie des abonnés de la SEACO, l’entreprise en charge de la gestion du précieux liquide. D’où l’explication des créances dues à cette entreprise, dont le montant est estimé à plusieurs millions de centimes, que les abonnés refusent toujours de payer. Un calendrier de paiement a été proposé par les responsables de la SEACO, mais en vain. Les abonnés tiennent à leur position initiale, à savoir la révision des montants des factures, de ces dernières années, qu’ils jugent trop excessifs. Pour rappel, celle-ci est, depuis juillet de l’année en cours, gérée par des Algériens. Et la question demeure toujours posée : à qui incombe la responsabilité de cette désolante situation ? La facturation de sa consommation devrait, faut-il encore le rappeler, reposer sur une certaine logique. En clair, le citoyen ne devrait payer que ce qu’il a effectivement consommé. Un principe que la SEACO semble négliger, affirma notre interlocuteur. Pour en savoir plus sur cette affaire, il nous est impossible de joindre les responsables de cette entreprise publique qui sont plus que jamais dans le collimateur des abonnés.