Par : A.A
Les éléments de la police ont procédé, dernièrement lors d’une opération de contrôle d’un camion frigorifique, à la saisie de 534 kg de viande blanche impropre à la consommation. Une opération qui remet sur le tapis le problème relatif à l’abattage clandestin qui a pris, ces dernières années, des proportions alarmantes. Ils sont de plus en plus nombreux ces abattoirs clandestins qui échappent, faut-il le reconnaitre, au contrôle des services vétérinaires de la wilaya. Un problème que certains banalisent. Pour preuve, les propriétaires de ces abattoirs « illégaux » continuent de commercialiser leurs viandes au vu et au su de tout le monde. Il suffit d’ailleurs de faire une virée du côté du marché couvert de Daksi, à titre indicatif, pour se rendre compte de la gravité de la situation. Des poulets égorgés et déplumés dans des conditions d’hygiène, le moins que l’on puisse dire, ahurissantes. Et le hic dans cette histoire d’abattage clandestin, le citoyen continue d’acheter ou plutôt de consommer une viande dont l’origine est plus que douteuse. Et ce n’est certainement pas une simple opération de contrôle de routine suivie d’un P.V de fermeture d’un mois, et même plus, qui va régler, à notre humble avis, ce problème de ces abattoirs clandestins qui poussent comme des champignons, selon les dires d’un cadre de la direction du commerce. Ce dernier qui reconnait que la situation est vraiment préoccupante estime, tout de même, que la solution à cette problématique existe toujours. Elle consiste, selon lui, à multiplier, d’une part les opérations de contrôle, et d’autre part à prendre des mesures plus fermes, en termes de sanctions, contre ces énergumènes qui ne se soucient guère ni des conditions d’hygiène, ni des conséquences de leur activité illégale sur la santé du citoyen. Celui-ci a lui aussi, certainement sa part de responsabilité dans cette commercialisation de ces viandes d’origine douteuse. Il est à signaler, à ce propos, que la quantité de viande blanche saisie a été détruite par des agents de la commune.