Par : M. L.
C’est une affaire pour le moins sordide qui est arrivé sur les bancs de la cour de justice d’Annaba en fin de semaine. Un homme, âgé de 47 ans, a été condamné à 6 ans de prison ferme suite au viol avec coups et blessures sur la personne d’une septuagénaire répondant aux initiales de A. Y.
Les faits de cette affaire remontent au 19 février 2022, lorsque la fille de la victime a contacté les services de police pour leur signaler l’agression de sa mère qui était encore en cours, dans la cité des Palmiers.
Les policiers ont arrêté l’homme qui violentait sa victime mais n’ont malheureusement pas pu lui éviter le viol.
C’est dans l’après-midi du 19 février, que Djamel, qui exerçait comme gardien de parking dans le quartier du 8 mars à commencer à mettre en action son plan. Sans se douter que sa victime devait systématiquement appeler sa fille à chaque sortie sans raccrocher son téléphone pour rassurer cette dernière.
De ce fait, la fille a entendu tous les échanges avec le gardien de parking. Celui-ci aurait croisé la dame dans le parking de son quartier de résidence, à savoir le 8 mars vers les coups de 17h00. Il lui aurait proposé de l’aider en lui faisant parvenir le bidon d’huile qu’elle avait à la main jusqu’à son palier. Une fois devant son appartement, celui-ci lui aurait parlé de sa situation financière qu’il savait précaire en lui proposant de la mettre en contact avec une riche femme bienfaisante.
L’homme a prétexté connaitre une vieille femme qui souhaitait faire don de beaucoup d’argent aux personnes dans le besoin. Il lui donne par la suite rendez-vous au niveau du rond-point du 8 mars pour la conduire vers le domicile de la généreuse donatrice situé dans la cité des Palmiers.
Sans se douter que la fille de la victime était à l’autre bout du téléphone, l’homme contraint la victime à emprunter un chemin désert et sombre. La vieille dame se rétracte alors et lui propose de laisser cela à un autre jour, car elle est déjà fatiguée. Djamel rétorque qu’elle n’a pas à s’inquiéter car il a en sa possession une arme blanche.
Quelques minutes plus tard, la fille de la victime entend sa mère se faire insulter pour la contraindre à entrer de force dans une cage d’escaliers. Elle témoigne, émue, en répétant une phrase que disait sa mère : « Djamel, mon fils, je pourrais être ta mère ». Ayant cerné ce qu’il se passait, la fille qui a assisté impuissante à la scène a directement contacté la police qui n’a pas tardé à intervenir sur les lieux.
