Dans une réponse officielle à la question écrite posée par Ali Mouelhi, député du parti El Adala, le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a clarifié la position du gouvernement concernant la situation du complexe d’El Hadjar, pour la sidérurgie, et celui d’Asmidal, pour les engrais et produits chimiques, dans la wilaya d’Annaba.
Le député Ali Mouilhi a interpellé le ministre sur les mesures envisagées pour sauver ces deux importants complexes économiques et pour assurer leur stabilité nécessaire. La question a porté spécifiquement sur les actions à entreprendre pour revitaliser ces infrastructures-clés de l’économie nationale. En ce qui concerne le complexe d’El Hadjar, le ministre a expliqué que l’État a adopté une stratégie de relance des grands secteurs industriels, y compris celui de la sidérurgie. Cette stratégie repose sur l’exploitation de toutes les ressources naturelles, industrielles et humaines pour réduire la dépendance de cette branche aux intrants importés. Un exemple notable est le projet de Ghar Djebilet, qui a récemment atteint la phase de production, ce qui devrait permettre à l’industrie algérienne de se passer des importations de minerai de fer à l’avenir.
Le ministre a affirmé que les autorités publiques s’engagent fermement à accompagner le complexe Sider El Hadjar, considéré comme un leader dans l’industrie de l’acier. Cette initiative vise à restaurer sa position au sein du tissu industriel national et à contribuer à la relance économique souhaitée. Le plan de développement et de modernisation est essentiel pour suivre les évolutions technologiques et énergétiques actuelles. L’objectif principal de ce plan est d’augmenter les capacités de production, de diversifier les produits sidérurgiques à forte valeur ajoutée et de haute qualité, tout en se dirigeant progressivement vers des technologies de réduction directe pour améliorer l’efficacité et réduire les coûts, contribuant ainsi au développement durable et à la création de nouveaux emplois.
En ce qui concerne le complexe d’Asmidal des engrais et des produits chimiques, le ministre a précisé que ce complexe ne relève pas du champ de supervision de son ministère.
Par : Ikram Saker