Avec la multiplication des restaurants solidaires “Rahma” durant le mois de Ramadhan, le risque d’intoxications alimentaires augmente, notamment en raison de la préparation massive des repas dans des délais restreints. Face à cette situation, le ministère de la Santé renforce les mesures d’hygiène et impose un cadre strict pour garantir la sécurité alimentaire des bénéficiaires.
Un protocole sanitaire renforcé
Dans une circulaire adressée aux autorités sanitaires locales, la Direction générale de la prévention et de la promotion de la santé rappelle l’impératif du respect des normes d’hygiène dans le transport, le stockage et la préparation des denrées alimentaires. Le maintien de la chaîne du froid est l’une des priorités. Viandes, poissons, produits laitiers et œufs doivent être transportés dans des camions frigorifiques et conservés dans des chambres froides dédiées.
Par ailleurs, toute manipulation de denrées alimentaires doit être séparée des produits de nettoyage pour éviter toute contamination. Il est strictement interdit de recongeler des aliments déjà décongelés ou d’utiliser des produits périmés. L’hygiène des locaux et des équipements est également renforcée : les cuisines doivent être nettoyées et désinfectées après chaque service, avec une organisation rigoureuse des espaces et une évacuation régulière des déchets.
Des contrôles stricts pour garantir la sécurité alimentaire
Le ministère de la Santé impose un contrôle rigoureux des repas servis. Avant leur distribution, ceux-ci sont inspectés et tout produit suspect ou périmé est immédiatement éliminé. Pour limiter les risques d’intoxication, les repas doivent être consommés dans l’heure suivant leur préparation et aucun reste ne doit être conservé. De plus, un “plat témoin” est systématiquement préparé et conservé pour permettre des analyses en cas d’incident sanitaire.
Avec ces mesures, les autorités sanitaires entendent assurer un Ramadhan sans incidents alimentaires et garantir aux bénéficiaires des repas sûrs et sains.
Par : R.C