Par : A.A
C’est une rentrée scolaire qui s’annonce, en termes de circulation routière, déjà difficile. Depuis trois jours, la ville du vieux Rocher étouffe, dans tous les sens du terme, tel est le constat dressé par un chauffeur de taxi, rencontré, jeudi dernier, au centre6ville. Un avis qu’il partage avec de nombreux usagers des moyens de transport en commun. Ces derniers peinent à rentrer chez eux ou à se déplacer à leurs lieux de travail. Dans toutes les parties de la ville, la circulation routière s’est transformée, le moins que l’on puisse dire, en un calvaire au quotidien. Les bouchons s’étendaient sur plusieurs kilomètres. Il fallait recourir à une véritable « gymnastique » pour se déplacer dans les quatre coins de la ville. Un scénario que l’on a déjà prévu. Et la question que l’on se pose, de ce fait, pourquoi ne pas associer, dans la gestion de ce brûlant dossier, des spécialistes, de vrais spécialistes ? Le temps n’est plus, à notre humble avis, à l’improvisation et à la gestion approximative des affaires publiques. Excédé par cette situation cauchemardesque, un quinquagénaire n’a pas hésité à pointer un doigt accusateur en direction des autorités locales appelées à adopter un plan de la circulation qui puisse soulager les souffrances des usagers. Selon lui, la réalisation des brettelles serait l’une des solutions suggérées à cet épineux problème. Et il faudrait, également, encourager les « gens » à prendre les moyens de transport en commun, pour reprendre les dires de notre interlocuteur. Malheureusement, cette suggestion dépend de l’amélioration des prestations de services accordées par les transporteurs. Or, le constat établi par de nombreux usagers nous laisse perplexes. Les moyens de transports disponibles ne répondent guère, en termes de qualité, aux normes mondialement admises, s’accordent-ils à dire. D’où la difficulté de mettre en œuvre un plan de circulation qui soit en mesure de résoudre toutes les difficultés auxquelles les usagers sont aujourd’hui confrontés. En attendant que ces propositions voient le jour, la galère des Constantinois continue.