Par : A.A
Annoncé en grande pompe par les autorités locales et par un ex-ministre des Transports, le projet relatif à la rénovation des installations du téléphérique de Constantine est à l’arrêt, au grand dam des usagers. Et l’on revient encore une fois à rappeler que ce moyen de transport est à l’arrêt, comme tant d’autres, depuis le mois d’avril 2018. Et une soixantaine d’agents étaient mis en chômage technique. Les travaux de rénovation des installations du téléphérique devaient être achevés en 16 mois. Depuis rien n’a été fait, ou presque. Aussitôt entamé, le chantier était abandonné pour des raisons indéterminées. Et la question que tout le monde se pose aujourd’hui à Constantine est la suivante : le projet est-il annulé ou tout simplement reporté, conjoncture financière oblige. Interrogé par un confrère sur ce dossier, le directeur des transports a tenu à préciser que le projet serait tout simplement différé et non pas annulé. En dépit de cette conjoncture, certainement défavorable au lancement de projets de cette envergure, les avis des Constantinois sur le sujet sont effectivement partagés. Peu importe, estiment-ils, le coût des travaux de rénovation du téléphérique, il n’est pas question de renoncer, selon eux, à un projet qui sera, sans doute aucun, d’une utilité indéniable pour une ville confrontée au récurrent problème de la circulation routière. Un argument de taille qui peut inciter ceux qui s’opposent peut-être à ce projet à réfléchir longtemps avant de se prononcer et dire leur dernier mot. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, ce projet s’inscrit, selon ses initiateurs, dans le cadre de cette volonté à impulser et à favoriser surtout l’utilisation des moyens de transport en commun par le citoyen. D’où l’appel aujourd’hui à relancer ce projet afin d’assurer une meilleure fluidité de la circulation. Au regard de la qualité des prestations de services fournies par les transporteurs privés, qui laisse vraiment à désirer, il faudrait plutôt « miser » sur le tramway et le téléphérique. En fait, à qui profite le report, ou le gel, d’un projet dont l’utilité n’est plus à démontrer ? La question demeure posée. Notons par ailleurs que le téléphérique de Constantine est à l’arrêt depuis le 2 avril 2018. Une situation qui continue de susciter moult interrogations au sein des usagers. Sur ce sujet, nous reviendrons certainement dans nos prochaines éditions.