Elle est récurrente. La question de la sécurité en milieu universitaire semble avoir trouvé écho après plusieurs incidents fâcheux. Il s’agit d’un nouveau dispositif susceptible de sécuriser les campus, et dont l’entrée en vigueur est prévue à partir de cette nouvelle année universitaire. Désormais, les pôles universitaires de Sidi Amar et d’El Bouni de l’université Badji Mokhtar, sont équipés de caméras de surveillance 360°, qui permettent de surveiller un endroit dans son intégralité, grâce à un champ de vision de 360 degrés.
Avec ce nouveau dispositif, la communauté universitaire reprend ses activités pédagogiques après les vacances d’été. Sa sécurité in situ devrait en principe s’améliorer sous l’impulsion du nouveau dispositif qui
permettra également de sécuriser les installations et les équipements de recherche. Selon la direction de l’université, ce dispositif sera prochainement généralisé à d’autres pôles universitaires, notamment Sidi Achour, des sciences économiques et gestion, mais aussi la faculté de médecine, ainsi que d’autres facultés et instituts pour élever le niveau de sécurité pour la protection des différents campus.
Il est également question de l’installation des caméras de surveillance au niveau des cités U, dont leur réhabilitation est devenue une urgence devant des actes de violence, parfois d’une extrême gravité. Ce nouveau système de sécurité permettra de réduire des tentatives liées au dégradation intentionnelle des installations et équipements, voire au vol, mais aussi à certains actes d’agressions physiques à l’encontre d’étudiants et enseignants.
Du simple vol d’un téléphone portable, à la confrontation physique, la violence se décline sous plusieurs aspects, mettant parfois à mal la franchise universitaire. Bien qu’officiellement, la majorité des actes répréhensibles sont commis par des personnes étrangères à cet environnement.
Dans un autre contexte, il est nécessaire de rappeler qu’en 2024, l’université algérienne s’oriente vers l’université moderne de la 4e génération. L’université est devenue une plateforme d’enseignement créatif, intégré et ouvert à travers les résultats obtenus. Le secteur de l’enseignement supérieur œuvre à la numérisation des structures universitaires en vue d’améliorer la qualité d’enseignement et relever le niveau de performance.
À cet effet, l’université Badji Mokhtar, a mis en place un Centre de données et d’informatique, et cela dans le cadre du nouveau processus de modernisation pour incarner la nouvelle stratégie du ministère de l’Enseignement supérieur.
Par : A.Ighil