Par : A.A
Les Constantinois peinent à enterrer leurs morts. Un constat accablant qui fait d’ailleurs l’unanimité. Et, si ce dossier est remis aujourd’hui sur le tapis, c’est aussi grâce aux requêtes légitimement exprimées par des citoyens. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer face à une situation que certains qualifient d’inédite. Le nombre élevé de morts causé par la pandémie de coronavirus et ses variants, le Delta et l’Omicron en l’occurrence, a eu un effet boomerang sur cette prise de conscience que tout le monde partage. Il est vrai que les trois cimetières de Constantine, à savoir El guemas, Zouaghi Slimane et le cimetière central, plus particulièrement, sont bel et bien saturés et ce, depuis plusieurs mois. Un souci que les citoyens n’ont cessé de soulever, mais en vain. Il a fallu que le nombre de morts soit multiplié par deux, voire trois, sous l’effet, bien évidemment, de la crise sanitaire qui secoue le pays et le monde entier, pour que les choses bougent dans le sens d’une réelle prise en charge de cette problématique à laquelle les Constantinois sont aujourd’hui confrontés. C’est du moins ce qui se dégage des mesures prises en ce sens par les services de la wilaya. Une enveloppe conséquente estimée à cinq milliards de centimes, du budget de la wilaya, serait accordée à la réhabilitation des cimetières de la troisième ville du pays. Par ailleurs, il est à noter que plusieurs options restent à étudier lors de la prochaine session ordinaire de l’APW. Cinq sites devraient être consacrés, selon certaines sources, à l’enterrement des morts de la wilaya, un à Didouche Mourad, un autre à la nouvelle ville Ali Mendjeli et trois autres au chef-lieu de wilaya. D’autres options devraient être proposées par les membres de ladite assemblée.