Par : A.A
À la nouvelle circonscription administrative Ali Mendjeli, comme partout ailleurs, les migrants subsahariens sont de plus en plus nombreux. Dans des conditions extrêmement difficiles, voire inhumaines, ces derniers ont envahi toutes les unités de voisinage, ou presque, de la nouvelle ville. Et, en l’absence d’un recensement officiel, le nombre de ces réfugiés n’est toujours pas connu. Accompagnés d’enfants en bas âge, ces réfugiés n’ont que la mendicité, comme mode d’emploi, pour subvenir aux besoins de leurs familles. Une situation désolante qui ne fait que ternir davantage le blason de la wilaya. Et la question demeure posée : qu’attendent les autorités locales pour effectivement prendre en charge le problème de ces migrants qui sillonnent la ville à longueur de journée? Des solutions de « substitution » provisoires devraient être envisagées et ce, en attendant que ces subsahariens puissent un jour regagner leurs pays. Et sur ce plan, il faudrait que tous les départements ministériels s’impliquent dans ce travail de prise en charge de ces réfugiés. L’affaire est loin d’être celle de la DASS et de ses services. Un travail multisectoriel devrait être également envisageable afin de donner toutes les chances de réussite à cette action dictée notamment par des considérations humanitaires. La dignité humaine de ces migrants est à respecter, a tenu à nous dire un citoyen, rencontré devant le centre commercial Ritaj Mall. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire que les autorités locales se penchent sérieusement sur ce dossier. Un plan d’accompagnement de ces réfugiés est plus qu’indispensable. C’est une urgence qui s’impose.