Par : A.A
À deux mois, ou presque, du mois sacré de Ramadhan et, face à la spéculation de certains commerçants peu scrupuleux, des brigades mixtes sont à pied d’œuvre afin de ratisser, en termes de contrôle, les commerces de la ville, selon une source proche de la DCP. Des opérations auxquelles sont associés des éléments de la Police et de la Gendarmerie nationale. Ces brigades mènent, ces derniers jours, une lutte, au sens large du terme, contre les auteurs de ces pratiques spéculatives. Tous les commerces de la ville devraient être soumis à des opérations de contrôle inopinées. Toute infraction à la réglementation en vigueur doit être sévèrement sanctionnée.
Des P.V de fermeture, des amendes et d’autres pénalités sont d’ores et déjà prévus. Ils sont de plus en plus nombreux ces commerçants indélicats qui ne respectent ni le consommateur, ni les textes régissant l’activité commerciale. Pour preuve, chaque opération de contrôle dans un quartier est suivie par une fuite de la part des propriétaires des commerces concernés. Et sur ce plan, les exemples sont légion.
Devant ces commerces qui poussent comme des champignons, il est souvent difficile, faut-il le reconnaitre, de tout contrôler. Tout en reconnaissant les contraintes auxquelles les éléments de ces brigades sont confrontés, le premier responsable de ladite direction, n’a pas manqué, dans une déclaration à la presse, de mettre en exergue les résultats fructueux de ces opérations de contrôle. Certes, la mission est loin d’être facile, dira-t-il, mais nous sommes condamnés à donner de la crédibilité à l’activité commerciale et à protéger à la fois le consommateur. Ce dernier a certainement sa part de responsabilité dans cette anarchie qui règne dans les marchés et les différents espaces commerciaux.
De l’affichage des prix à la date de péremption des produits alimentaires, entre autres, le consommateur est appelé à faire preuve de vigilance, de beaucoup de vigilance. Bref, pour contrôler et les commerces légaux et ceux qui ne le sont pas, le nombre des agents de contrôle devrait être multiplié par deux, voire trois. Et nous reviendrons avec plus de détails sur le bilan de ces opérations de contrôle, dans nos prochaines éditions.