Par : Amar Ait Bara
Pour ne pas avoir perçu les salaires du mois de février, les travailleurs du centre hospitalo-universitaire Dorban ont observés jeudi dernier un sit-in pour le versement de leur salaire qui accuse du retard. Selon un syndicaliste, le salaire devait être payée avant le dernier jour du mois de février, mais il accuse un retard considérable, ce qui nous a contrarié les employés qui sont dans le besoin. Ce retard de payement est injustifié et demeure un problème dans la gestion des ressources humaines et financières du CHU Annaba. Cependant une syndicaliste de cet établissement hospitalier dira : « A chaque fois le versement de nos salaires est reporté pour le lendemain, mais ceci demeure un mensonge ». Les travailleurs mécontents ne comptent pas s’arrêter là et vont aller jusqu’au bout en observant une grève jusqu’à la satisfaction de leur revendication. Selon un autre travailleur : « Le retard dans le versement des salaires est dû essentiellement à la confection des listes relatives au virement de la prime de la covid-19 et de la prime de rendement sans plus et il n’y a aucun autre problème ». Ceci a été confirmé par un syndicaliste qui dira : « En effet, on nous a rassurés que les primes de rendement et de risque à la covid-19 seront virées avec le salaire du mois de février, sauf que l’administration n’a pas fixé de date en nous laissant dans le doute, mais il y a un autre problème de taille qui a surgi, c’est celui des repas qui ne sont plus servis au profit des travailleurs ». Au moment où nous mettons sous presse, le problème demeure toujours pendant et on croit savoir que les états de virement seront mis à disposition des banques le jeudi à 15 heures, sauf que ce n’est pas évident, celles-ci seront fermées à cette heure-là, a tenu à préciser un autre agent qui déplore l’attitude des responsables et leurs mensonge. Le problème ne sera résolu pour l’instant. Les représentants des travailleurs ont été informés par le receveur du CHU, leur confirmant toujours que les états de virements ont été déposés au niveau des banques. Selon les responsables syndicaux des hôpitaux, si par malheur d’ici dimanche leurs comptes ne seront pas alimentés, ils menaceront de rentrer en grève illimitée.