Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a présidé une réunion de coordination consacrée à l’examen des procédures de règlement des dettes des établissements publics de santé (EPS). Ces derniers sont donc sommés d’élaborer un état des lieux en vue du règlement de leurs dettes au plus tard le 30 juin.
Ainsi, durant cette réunion, tenue par vidéoconférence au siège du ministère, en présence des cadres de l’administration centrale et des directeurs de la santé et de la population des wilayas et des établissements sanitaires qui en relèvent, un exposé détaillé sur la situation financière actuelle de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et de l’institut Pasteur d’Algérie (IPA) a été présenté.
C’est la Pharmacie centrale et l’Institut pasteur qui approvisionnent les EPS.
« Après avoir écouté des exposés présentés par la directrice des finances et des moyens, le directeur général de la PCH et le directeur général de l’IPA, le ministre a souligné que la situation de ces deux structures majeures en matière d’approvisionnement des établissements de santé en médicaments, dispositifs médicaux, vaccins et sérums, exige des mesures urgentes et efficaces ».
Il a affirmé que « l’approvisionnement régulier et stable des hôpitaux est une priorité absolue pour le secteur et qu’aucune baisse de la qualité des prestations de santé offertes aux citoyens ni du niveau de prise en charge médicale des patients, ne sera tolérée ».
A cet effet, Abdelhak Saihi a « enjoint aux gestionnaires des établissements de santé, d’élaborer un état des lieux en vue du règlement des dettes accumulées, selon un calendrier précis au plus tard le 30 juin, en tenant compte des moyens financiers de chaque établissement, et ce sans nuire au processus d’approvisionnement ni à sa continuité », a ajouté la même source.
Il a également ordonné d’« accompagner les établissements de santé dans le processus de règlement des dettes, en leur fournissant l’appui technique nécessaire avant la fin de l’année en cours, que ce soit à travers l’affectation d’enveloppes budgétaires spécifiques ou la création de ressources supplémentaires dédiées à cet objectif ».
En janvier 12024, le directeur général de la PCH avait indiqué lors de son audition par la commission de la santé de l’APN, que les dettes des établissements de santé envers la PCH s’élevaient à 140 milliards de dinars. Ceci, sachant que les pouvoirs publics avaient pris en charge le règlement de 150 milliards de dinars de dettes.
Par : Elyas Abdelbaki









