Par : A.A.
À Constantine, les premiers jours de ce mois de juillet étaient sans doute aucun plus « contagieux» que les précédents. En termes plus clairs, la troisième ville du pays est en train d’enregistrer ces derniers jours des taux assez élevés en matière de contamination par la covid-19 et ses variants. Plus de cent cas enregistrés en trois jours par les services en charge de la gestion de la pandémie. Ces chiffres reflètent, à dire vrai, le constat dressé par les spécialistes qui restent tout de même réticents quant à l’évolution de la situation épidémiologique, pour ne pas dire qu’ils sont pessimistes. Un constat qui repose, en effet, sur des faits. Rares sont les citoyens qui portent, aujourd’hui, des masques ou des bavettes. La distanciation physique est rarement respectée dans les administrations publiques, dans les commerces et dans les moyens de transport. Et, ce ne sont pas les exemples qui manquent pour illustrer un constat auquel tout le monde adhère. Dans une récente déclaration à la presse, le Dr Benarab, qui préside la commission de la santé au sein de l’APW, n’était pas tendre en soulignant que la pandémie est loin d’être totalement maitrisée. Le risque est toujours là, a-t-il tenu à marteler. Et de mettre en garde contre le laisser-aller constaté dans la lutte contre la propagation de la pandémie et les risques qui pèsent effectivement sur la santé publique si les mesures édictées par les autorités sanitaires sont continuellement violées par la population. Il s’agit de l’avis d’un spécialiste loin de ces chiffres « trompeurs » qui peuvent conduire à un relâchement de la part du citoyen. La vigilance reste de mise, lance ce spécialiste qui appréhende, en matière de prévention, le retour à la case départ. Il vaut mieux prévenir que guérir, a-t-il tenu à rappeler.