Par : Chaffai Chawki
A quelques jours de la rentrée scolaire 2021/2022, qui coïncide avec le mardi 21 septembre, les chefs de daïras, les P/APC et un représentant de la direction de l’éducation, ont inspecté la majorité des établissements scolaires pour s’assurer des bonnes conditions d’accueil, en l’occurrence la disponibilité du matériel pédagogique, entre autres le manuel scolaire, de l’eau potable. Plusieurs écoles primaires vétustes à l’intérieur du tissu urbain et dans le milieu rural ont bénéficié d’une opération de réhabilitation qui a touché essentiellement l’étanchéité, les sanitaires, la cantine et un coup de pinceau pour les salles de cours. Hélas, beaucoup d’établissements sont restés tels qu’ils sont, à l’exemple de la plus ancienne école primaire Kanouni Tayeb, ex-Dawdi, Bendada Lamri et le CEM Kouchari, situé non loin de la CNAS. A L’école Amokrane Mokhtar, dans l’ex-siège de la direction de l’éducation d’Oum El Bouaghi, les potaches sont en dangers de mort à cause des escaliers menaçant ruine. Ce dossier a été exposé par les élus de l’APW de la ville d’Ain Beida, à plusieurs reprises, seulement les responsables de ce secteur ont fait la sourde oreille. Cette dernière souffre aussi des classes surchargées, car elle est très sollicitée par les parents d’élève, vu sa situation géographique au centre-ville. Il important de rappeler que dans cette grande daïra, les cantines scolaires sont restées hermétiquement fermées depuis 2019, sachant que le repas chaud et riche en calories est un droit constitutionnel. Espérons que cette année scolaire sera meilleure et que nos cantines ouvriront leurs portes aux élèves démunis qui ne possèdent ni un morceau de pain, ni un morceau de chocolat, ni encore une génoise.