Par : Chaffai Chawki
Les voyageurs qui transitent par les grandes villes de la wilaya d’Oum El Bouaghi éprouvent des difficultés pour trouver des vespasiennes (toilettes publiques) pour soulager leur vessie. En dépit de la réglementation qui exige la disponibilité des toilettes dans les cafés, les restaurants, les cybercafés, marchés couverts, stations d’essences, gares routières, cabinets de médecins, certains gérants se permettent de les garder fermées, prétextant que ces dernières sont en panne. Et devant cette sanction, des malades chroniques, des diabétiques surtout, des séniles et des gens qui transitent par-là sont contraints de se pencher contre un arbre ou un mur pour se soulager au vu et au su de tout le monde. Dans les grandes villes, ce problème ne se pose plus, car des jeunes ont investi dans ce créneau (l’argent n’a pas d’odeur disait Vespasien…) car ils ont installé des toilettes publiques préfabriquées et mobiles au niveau des plages et à l’intérieur du tissu urbain pour servir le citoyen pour quelques dinars symboliques. Jusqu’à ce jour, des gens, pour uriner, utilisent les WC des mosquées, des gares routières et stations d’essence privées qui gardent leurs portes ouvertes toute la journée et, au moins dans ces lieux propres, l’eau se trouve en abondance. Il est temps que les municipalités investissent dans ce créneau d’une part, pour servir les citoyens et ceux qui transitent par la cité et d’autre part, créer des postes de travail aux jeunes. Installer plusieurs vespasiennes à travers les carrés stratégiques de la ville et les lieux les plus peuplés, résoudra à jamais ce problème qui n’a que trop duré.