Par : Chaffai Chawki
En cette période caniculaire, plusieurs zones d’ombre manquent énormément d’eau potable à travers la wilaya d’Oum El Bouaghi. Et, devant cette situation inquiétante, le wali d’Oum El Bouaghi a pris l’initiative de distribuer 30 citernes d’une capacité de 3.000 litres chacune et 18 pompes à eau pour alimenter ces populations dans ces régions lointaines en ce liquide vital. A Blala, R’Hiya, B’hir Chergui, Zorg, El Djazia, Ouled Gacem, El Harmlia, Berriche…etc, les agriculteurs et les habitants de ces bourgades s’alimentent en eau potable à partir de puits séculaires, de citernes installées par la direction de l’hydraulique et des sources naturelles situées à quelques encablures du lieu de résidence. Des forages ont été réalisés en 2019 et 2020 dans plusieurs communes de la wilaya afin de subvenir au besoin des habitants des douars et des mechtas. Par le passé, les fellahs et les maquignons payent, deux fois par semaine, la citerne d’eau à 900 dinars pour calmer leur soif et celle de leur troupeau. L’Etat a réalisé des retenues collinaires pour renforcer les puits dont le débit est faible à cause de la faible pluviométrie dans cette wilaya agropastorale. Aujourd’hui, le brin d’espoir demeure lié au barrage d’Ourkis qui alimente Ain M’Lila, Ain Fakroune, Ain Kercha, Oum El Bouaghi et Ain Beida, puisque ce dernier a dissipé le spectre de la soif et la sècheresse dans ces daïras. Si, dans certaines villes le problème d’eau se pose encore, c’est à cause de la vétusté de la canalisation datant des années 60 et 70, mais aussi à cause de la mauvaise gestion de l’eau par certains responsables de l’ADE dans certaines villes.