Une réunion de coordination s’est tenue le début de cette semaine, présidée par le chef du service des Transports terrestres. Accompagné des inspecteurs des transports, du représentant du Syndicat des opérateurs de transport public, des représentants des lignes et des membres de la Société civile, il a examiné les revendications des habitants du quartier Derradji Redjem concernant les difficultés liées au transport public.
La discussion a mis en lumière le déficit criard de moyens de transport reliant Derradji Redjem à des zones stratégiques, comme Annaba, Sidi Amar et El Hadjar. Ce manque complique la mobilité quotidienne des résidents, en particulier aux heures de pointe. De nombreuses doléances ont également été exprimées quant à l’organisation actuelle, notamment l’utilisation illégale de systèmes informels et des horaires peu adaptés.
Après plusieurs heures de débats et d’échanges entre les parties concernées, un accord a été trouvé pour remédier à ces problèmes. Les opérateurs de transport se sont engagés à fournir une meilleure couverture du quartier en mettant en circulation quatre bus sur la ligne Derradji Redjam–El Hadjar, deux sur la ligne Derradji Redjem-Sidi Amar et deux autres vers Annaba. Ces bus opéreront quotidiennement, en particulier aux heures de pointe, afin de garantir des déplacements fluides pour les habitants.
Parallèlement, les horaires de départ seront ajustés pour mieux répondre aux besoins des usagers, tandis que les pratiques non-conformes, comme les “foules” illégales, seront supprimées. Les inspecteurs des Transports travailleront en étroite collaboration avec les représentants de la Société civile pour assurer le respect de ces nouvelles mesures. Toute infraction signalée sera immédiatement traitée par les autorités compétentes.
Enfin, une étude sera lancée pour intégrer les services de taxis dans les zones reculées, dans le cadre des réglementations existantes.
Par : R.C