Par : Aimen Saheb
La gestion de la nouvelle offre de recrutement annoncée par la Sonatrach ne semble pas faire l’unanimité. Une nouvelle polémique se profile à l’horizon après la sélection de quelques candidats inscrits dernièrement sur la plate-forme de l’ANEM.
1.200 jeunes diplômés ont été convoqués par l’Agence nationale de l’emploi pour s’inscrire au concours de recrutement annoncé durant le mois dernier par la Sonatrach ; les candidats orientés pour cette offre de 117 postes de travail dans les différentes unités du géant de l’industrie nationale participeront à ce concours dès mercredi 4 janvier prochain au niveau de l’Institut national du tourisme à Filfila.
Les services de l’ANEM ont également annoncé que les personnes sélectionnées sont toutes originaires de Skikda comme l’avait promis les dirigeants de SONATRACH. D’ailleurs, l’affichage de la liste a suscité la colère des chômeurs inscrits à l’ANEM depuis plusieurs années, notamment après avoir repéré quelques candidats inscrits récemment et qui ont été convoqués pour postuler à ce concours. A vrai dire, certains candidats choisis se sont inscrits durant le mois de décembre dernier, tandis que des centaines, voire des milliers de jeunes demandeurs d’emploi ont des bulletins qui remontent aux premières années d’activité de l’agence nationale de l’emploi. Les jeunes chômeurs lésés dans leur droit reviennent à la charge en dénoncant le volte-face des autorités et insistent sur l’intervention de Mme la wali qui avait indiqué dans une précédente déclaration que la priorité serait accordée aux personnes inscrits à l’ANEM avant l’année 2019.
Il est important de rappeler que les besoins de la main d’œuvre enregistrés au niveau des différents établissements et unités de Sonatrach à Skikda, ont poussé le géant de l’industrie a annoncé pendant le mois de décembre passé une nouvelle offre d’emploi qui vise à combler le besoin de 117 postes. Dont 45 postes d’emploi qui représentent le concours de sélection annulé en juillet passé à l’université de Skikda après l’intervention de plusieurs dizaines de jeunes qui dénonçaient des dépassements et un acte de corruption.
Pour rappel aussi, les sans-emploi avaient dénoncé la sélection à travers la plate-forme El Wassit qui est, selon eux, un moyen qui permet à certains candidats de négocier leurs postes avec les responsables de la Sonatrach.