Par : A.A
L’insécurité dans la nouvelle ville Ali Mendjeli est-elle vraiment une fatalité ? Une question tout à fait légitime que l’on se pose face à la précarité du climat de sécurité qui prévaut dans les différentes unités de voisinages, les UV 20 et 14 en particulier. Celles-ci sont, ces derniers jours, le théâtre de scènes de violences. Des échauffourées ont éclaté entre des jeunes des deux unités précitées. Des échauffourées qui se sont malheureusement soldées par trois blessés à l’UV 20. Et si les circonstances exactes de ces échauffourées restent toujours confuses, le temps est peut-être venu pour mettre un terme à cette violence urbaine qui menace, faut-il le souligner, des innocents. Ils sont effectivement nombreux, les locataires qui se trouvent aujourd’hui victimes de ces actes de violence, commis souvent par des repris de justice. Et peu importe les causes ayant provoqué ces batailles rangées, il est à rappeler que d’honnêtes citoyens sont actuellement pris en otages par ces bandes rivales qui se disputent, dans l’indifférence presque totale des pouvoirs publics, la gestion, ou plutôt la surveillance d’un parking. Il s’agit en quelque sorte, pour reprendre les propos d’un ami, d’une forme de racket qui ne dit pas son nom. De quel droit, en fait, dois-je payer ces jeunes ? S’interrogea un locataire. Il faut que des mesures, a-t-il tenu à appeler, soient immédiatement prises afin de rétablir la sécurité dans la nouvelle ville. Tous les moyens sont bons pour combattre ces nouveaux maitres des lieux. Et sans alarmisme de mauvais aloi, il faut tout de même reconnaitre que l’habitant de la nouvelle ville Ali Mendjeli n’est plus en sécurité. Et sur ce plan, les exemples sont légion. Et ce n’est pas un commissariat, ou plusieurs, inaugurés en grande pompe, qui vont régler le problème. Celui-ci est beaucoup plus profond que l’on suppose. Et si notre première question se pose aujourd’hui avec acuité, la réponse à celle-ci devrait être confiée à des spécialistes en sociologie urbaine, entre autres. On ne va pas attendre vingt ans, peut-être plus, pour que cette cohabitation tant souhaitée soit enfin une réalité vécue par tout le monde, ironise notre interlocuteur. D’où l’urgence d’un plan de « sauvetage » de cette nouvelle ville avant qu’elle ne sombre totalement dans l’insécurité et la violence. De toute manière, ce qui se passe ces derniers jours dans l’UV 8 n’est qu’un exemple illustratif sur le phénomène de l’insécurité qui ronge la société.