Par : Hamid Daoui
L’éternel problème des salaires impayés se manifeste à chaque échéance de fin de mois pour les dizaines d’ouvriers et employés des entreprises communales d’El-Khroub… Ainsi, les ouvriers de l’entreprise d’assainissement (EPCA) sont à leur deuxième mois sans rémunérations en plus des primes de rendement annuel de l’année 2020 et de celle qui vient de s’écouler, 2021 ! Quant à ceux de l’entreprise des espaces verts (ECEV), ils sont privés de leurs salaires depuis plus de 7 longs mois, avec leurs locaux, sis à la zone d’activités commerciales qui ont été carrément fermés, a-t-on, constaté sur les lieux. Il en est de même du site abritant la pépinière et du siège social réduits à un service minimum de simple présence routinière dans ce véritable casse-tête!
Cette situation désastreuse de black-out non-dit imposé par les difficultés financières que traversent toutes les entreprises dites à caractère industriel et commercial qui sont dotées, de surcroit, de l’autonomie financière et de gestion sous la tutelle de l’APC !
Il y a bien d’autres entités similaires à l’instar de la réfection des routes et trottoir (EASR) avec ses ouvriers impayés depuis 3 mois ou encore celle de l’entreprise de la maintenance et l’aménagement du patrimoine communal (ECMAP), l’entreprise de gestion urbain Ali Mendjeli (EGUVAM) qui survivent avec les quelques plans de charges octroyés par l’APC pour certaines ou qui sont moribondes, traversant les pires difficultés de l’absence du « nerf de la guerre » avec des caisses vides et des ouvriers qui « quémandent » des petits boulots chez des particuliers privés ou à leur propre comptes de bricolage par-ci par-là pour subvenir aux besoins élémentaires de leurs familles respectives. Même l’office culturel (OSCULT) n’est pas épargné par ce malheur des salaires impayés de ses employés, sans aucune activité depuis bientôt des années de désert culturel dans la commune ! Néanmoins, il a fallu le truchement par l’intervention de l’énigmatique entreprise des travaux de l’éclairage public (ETREP) qui lui est venue en aide pour honorer les salaires de cet office. Au demeurant, cette pratique en usage chez toutes les EPIC en « santé financière relative » momentanément après les versements des subventions provenant de l’APC ou de la wilaya qui ne suffisent plus à couvrir les besoins exprimés par ces dites entreprises budgétivores et pléthoriques, de surcroit instables et très mal gérées. Avec leurs staffs dirigeants fortement rémunérés et des résultats désastreux ayant mené vers les faillites dissimulées ayant bloqué le développement communal pour lequel elles ont été créées. Avec un fardeau qui ne peut plus être supporté par la nouvelle Assemblée qui vient à peine de sortir de sa crise interne entretenue, faut-il le rappeler, par des forces hétérogènes s’opposant au défi du changement qu’il serait laborieux, voire très compliqué et difficile à concrétiser sans argent !