Par : Chebout Hamoudi
Après la pénurie d’oxygène au niveau de l’hôpital de Meskiana, ce qui a nécessité l’évacuation de pas moins d’une trentaine de personnes atteintes de Covid-19, vers d’autres structures sanitaires du chef-lieu de wilaya, c’est le tour de la pénurie de vaccin ; cinquante doses par jour pour une population de plus de 40.000 âmes, ce qui a failli créer un climat de psychose.
Aujourd’hui, la polyclinique, censée prodiguer aux usagers cette dose salvatrice, a carrément fermé ses portes et la seule explication donnée est qu’il n’y a pas de vaccin.
Les cliniques de proximité n’ont pas fini de démontrer leur incapacité à faire face aux besoins de la population, demeurent dans leur léthargie, avec un laisser-aller de circonstance.
Cette situation imputable au premier responsable de cette entité, qui n’a jamais effectué de visites de contrôle ou autre à Meskiana et que son téléphone est aux abonnés absents, ne serait-ce que pour informer la population du déroulement de ce programme dûment initié et mis en branle par l’Etat Algérien afin d’éradiquer cette pandémie meurtrière.
Les citoyens de Meskiana aimeraient être fixés sur leur sort et déplorent le manque de sérieux affiché à leur égard.
Dans pareil cas et situation, c’est toute l’armada de responsables qui doit bouger pour essayer un tant soit peu d’apporter les correctifs nécessaires et utiles.
Pour le moment, tout le monde est dans l’expectative et espère une amélioration quant à cette campagne de vaccination, quitte à ce que les intervenants mettent les bouchées doubles.
Le directeur de la santé de la wilaya est interpellé pour donner des explications et surtout chercher la faille qui bloque le déroulement de cette campagne.
Dans des cas pareils, des décisions draconiennes devraient être prises.