Par : A.A
Décidemment, rien ne semble arrêter les spéculateurs. Pour preuve, les prix des fruits et légumes continuent de prendre des ailes. Ainsi, un kg de tomate, à titre indicatif, a été vendu par certains commerçants peu scrupuleux à 120 DA, voire plus. Une hausse estimée à plus de 100 %. Idem pour les autres produits, pomme de terre, oignon, courgette, carotte…etc. Et peu importe les arguments avancés par les services concernés ou les agriculteurs, ou les deux à la fois, rien ne justifie cette flambée des prix. Peu importe que le produit soit de première ou de seconde nécessité, rien ne peut justifier, faut-il encore une fois le rappeler, cette flambée incompréhensible des prix des produits précités. Cependant, au regard de l’anarchie qui règne dans nos marchés, il ne faut surtout pas trop s’étonner de cette ascension fulgurante des prix, qui ne sont pas d’ailleurs affichés, ou rarement, par les commerçants. La réglementation en vigueur est claire sur ce plan : l’affichage des prix est obligatoire. Une règle commerciale, appliquée à travers le monde, que nos commerçants semblent négliger. Mais où réside réellement le problème ? Certainement, la spéculation en est pour quelque chose. Mais, cela n’explique guère les causes, les vraies, qui sont derrière cette flambée des prix. Pour certains analystes avertis, il s’agit en effet d’une volonté délibérée par des milieux, cherchant à utiliser le prix d’un légume ou d’un fruit à des calculs malsains! En ces temps difficiles, tous les moyens sont bons. Que la pomme de terre, un produit duquel dépendent toutes les ménagères, soit vendue à 90 DA, voire plus, importe peu à leurs yeux. Malheureusement, ce sont les petites et les moyennes bourses qui continuent de subir les effets de cette anarchie ascendante des marchés.