Par : Bouchra Naamane
La direction de la santé et de la population de la wilaya de Constantine a instruit ses services de retirer une grande quantité d’un faux médicament portant le nom «Omnitrope », au niveau des officines activant sur le territoire de la wilaya.
Selon le média Atlas-times, cette démarche a été effectuée suite à une alerte lancée par les laboratoires pharmaceutiques « Sandoz Algérie », affirmant qu’une grande quantité du médicament « », contrefait et commercialisé par un distributeur fictif a été découverte sur le marché. Selon le communiqué de presse diffusé par le même laboratoire, ce fournisseur active sur le territoire de la wilaya de Constantine ainsi que sur les réseaux sociaux pour vendre son médicament truqué sous le code LM3517. Il est important de préciser que Sandoz est une société mondiale, leader dans le domaine des médicaments génériques et biologiques et des médicaments contre le cancer. Cet établissement fabrique et commercialise le médicament en question. Il s’agit d’un produit pharmaceutique prescrit pour le traitement substitutif chez les adultes présentant un déficit somatotrope sévère, ainsi que le retard de croissance lié à une sécrétion insuffisante d’hormones de croissance chez les enfants. Dans le document, « Sandoz Algérie » affirme que ce faux médicament n’a jamais été commercialisé, ni fabriqué par l’établissement qui n’assume aucune responsabilité d’une quelconque utilisation de ce médicament truqué.
Les autorités sanitaires de la wilaya de Constantine ont été rapidement notifiées de l’existence de ce médicament et ont immédiatement ouvert une enquête dont le but est d’identifier les parties impliquées dans cette affaire. Il s’agit en effet d’un dossier d’une grande importance, vu le danger que présentent ces parties, toujours inconnues par les autorités sanitaires et sécuritaires de la wilaya, sur la santé de la population. C’est justement pour cette raison que le laboratoire en question s’est présenté en tant que partie civile dans l’affaire, tout en se qualifiant de victime.
Le même document précise que, désormais, tous les lots commercialisés sont importés et commercialisés sous la supervision du ministère de l’Industrie pharmaceutique et le laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques. Ces quotas répondent aux normes de qualité et de sécurité. Il est également important de mentionner l’importance de la vérification des registres de commerce lors des opérations commerciales effectuées avec les fournisseurs, d’où justement la nécessité d’assainissement du marché des médicaments de ces intrus, sans foi ni loi, pouvant procéder à d’odieux crimes.