Par : Hamoudi Chebout
Ce haut lieu du savoir bâti durant les années quarante, sur proposition de Cheikh Abdelhamid Benbadis, avec un apport financier de la part des notables et propriétaires terriens de notre village, a été confié en son temps aux érudits autochtones dont certains étaient élèves du vénérable Cheikh Benbadis, à l’image de Cheikhs Belkadi, Mami Chérif, Hamel Mohamed Si Tahar Echeboti, Zerdazi…
L’objectif était de créer la première école coranique et d’inculquer le savoir aux enfants.
Durant la révolution ce lieu a servi à encadrer le mouvement précurseur pour le nationalisme. Ce bien Wakf a été squatté en 1962 et converti en habitation sous l’égide d’une légitimité mal acquise. Il y a vingt années les pouvoirs publics avaient décidé de la restaurer et lui redonner son aura d’antan. Une association a même vu le jour pour prendre en charge la réalisation de cet édifice.
Ceux qui l’avaient squattés ont bénéficies de solution de rechange à savoir logement, lot à bâtir… seulement jusqu’à ce jour elle est occupée et plus rien n’a filtré par rapport à son devenir. Les citoyens espèrent que ce projet ressuscitera quitte à mettre la main à leurs poches. Cette Médersa fait partie du patrimoine du village et, est le dernier qui nous rappelle une certaine période ‘’nostalgique’ où tous ceux qui sont passés ou étudiés en ce lieu en parlent avec amertume.
Dépoussiérer l’histoire et réhabiliter ces endroits équivaut à la préservation de la mémoire collective.