Par : A.A
Encore une rixe à Massinissa. Ainsi, des armes blanches de différents calibres et des pierres ont été utilisées, dans la nuit de dimanche à lundi, dans une bataille rangée ayant semé la panique au sein des habitants. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer dans cette rixe qui a failli virer au drame. Seulement quelques blessés légers, selon des témoins, ont été enregistrés dans cette « bagarre générale ». Il a fallu l’intervention de quelques sages pour que le calme revienne à la cité. Les motifs ayant provoqué cette bataille rangée sont toujours indéterminés. Vraisemblablement, Il s’agissait, selon des témoignages recueillis sur place, d’un règlement de compte entre deux bandes rivales. De l’avis de nombreux spécialistes, ces délinquants passent souvent à l’acte sous l’effet de la drogue. Une chose est sûre, certains quartiers de Constantine, notamment ceux de la périphérie de la ville, ne sont plus, à dire vrai, sécurisés. Une suite logique à cette violence galopante en milieu urbain. Malheureusement, tous les signaux sont au rouge. Les chiffres avancés par les services de la Police et de la Gendarmerie nationale sont là pour témoigner sur les proportions inquiétantes qu’a prises ce phénomène. Plus de 800 victimes d’agression à l’arme blanche ont été prises en charge par le service des urgences du CHU durant les douze mois de l’année écoulée. Entre la famille, l’école, la mosquée et les différentes institutions de l’Etat, il est certain que la responsabilité est partagée. Toutes ces parties sont appelées à s’impliquer davantage dans cette lutte acharnée contre la violence urbaine, sous toutes ses formes.