Par : Hamid Daoui
Pendant des mois, des réclamations ont été adressées aux différents intervenants, APC, EPCA… relatives à l’environnement du milieu urbain à Massinissa, critiqué de partout. Une plongée sur les réseaux sociaux qui abondent en publications, illustrées par des photos insoutenables de la pollution qui sévit à cause des tonnes d’ordures et autres déchets divers jonchant les sols et parkings à proximité des immeubles d’habitation. Du jamais vu de mémoire de Constantinois, se disent les locataires nouvellement relogés dans ces ghettos-dortoirs urbains, sans végétation et sans âme !
Il semble que les responsables se sont décidés à agir pour l’éradication des « points noirs » insalubres identifiés dans les zones 1, 2 et 3 dites ‘’Dharih’’, dont l’opération a été entamée, hier lundi 29 août, lit-on sur un post publié dans la page facebook de l’APC. A voir les photos publiées, l’on a observé que des ouvriers de l’entreprises d’assainissement et des engins de ramassage étaient effectivement à l’œuvre ! Mais tous les résidents de cette contrée redoutent que l’action intervenue après plus de 6 mois d’entassements de monticules de pourritures et saletés entreposés ne soit reproduite, comme par le passé sous divers prétextes, fallacieux ou autres, liés notamment aux luttes d’intérêts des divers lobbyings privés et entre les élus de l’APC qui procèdent à des changement et limogeages au gré de leurs affinités intéressées ou autres revanches à prendre contre des compétences. Comme c’est les cas de l’ex-directrice de l’environnement ayant été victime de toute une campagne depuis le mandat écoulé pour le fait d’avoir œuvrer dans le respect de ses missions pour la salubrité publique et la propreté du milieu en veillant scrupuleusement sur les lieux de ramassages avant d’apposer la mention de « service fait », indispensable au payement de l’entreprise d’assainissement, EPCA ou celle des espaces verts, ECEV, chargée des désherbages des broussailles et mauvaises herbes qui poussent sur les rigoles irriguées par des eaux usées, tout en dégageant des odeurs nauséabondes et repoussantes dans une ville dite « Ville santé » !
Toujours est-il qu’à quelques exceptions près, les différents responsables et élus qui se sont succédés à ce jour n’ont donné aucune plus-value à la collectivité, voire des responsables ayant soumis à la faillite des entreprises précitées se sont trouvé propulsés à travers le dernier scrutin municipal pour siéger au sein de l’exécutif de l’APC en exercice, en guise de promotion politique, ironie du “sort ” de la médiocrité recyclée !