Par : Amar Ait Bara
Il y a quelques mois à peine, le marché d’El Hattab a connu des opérations de réfection et de réorganisation sous la surveillance discrète mais efficace des forces de l’ordre présentes constamment sur les lieux, permettant ainsi aux citoyens de faire leurs courses en toute quiétude.
Après sa fermeture pour des travaux, c’est l’informel qui a élu domicile à l’extérieur de celui-ci, prenant place sue les chaussées, routes et passages. Même les trottoirs n’ont pas été épargnés par ces commerçants à la sauvette. En plus de l’anarchie qui règne à tous les coins, régulièrement squattés par des indus-occupants depuis le début de la réhabilitation, qui a nécessité deux mois, ces squatteurs ne sont pas prêts à quitter les lieux.
Un fait accompli et une voie de fait en ce moment de crise sanitaire, où les gens ne respectent aucune mesure de prévention s’adonnent normalement à leurs occupations quotidiennes sans aucun respect pour les mesures barrières anti-covid. Des vendeurs à la sauvette exposent leurs marchandises a l’intérieur comme à l’extérieur de ce marché occasionnant des encombrements et gênant les passages des clients qui font des acrobaties pour passer. Des produits douteux, même périmés sont étalés au grand ‘’bonheur’’ de quelques acheteurs intéressés par les prix attirants et peu importe la qualité ou l’origine douteuse des produits.
Evidemment, de nombreuses rixes éclatent entre bandes rivales et de nombreuses personnes ont été blessées au passage, mais aucun ne dépose plainte au commissariat.
Mercuriale en folie
Dans ce marché qui attire grande foule, le prix de la mercuriale n’est pas donné. A titre d’exemple la banane est cédée à 300 dinars … et à 250 dinars chez le ‘’voisin’’ sauf que 200 grammes manquent au poids .Ces derniers ne sont pas inspectés périodiquement, encore moins leurs balances vérifiées par les services concernés dont ceux de la DCP.
Mieux encore cet endroit est devenu source de tous les maux avec un décor désolant, la saleté jonche les passages, l’insécurité et les incivilités sont le menu quotidien des usagers.
Cette situation déplorable doit être bannie car le marasme a atteint son paroxysme et une solution des pouvoirs publics s’impose. Avec tous ces risques, les policiers en faction tentent autant que faire se peut de faire…le ménage. Leur nombre réduit ne peut rien contre la détermination des squatteurs.