Sur nos routes nationales et communales, on trouve, à travers les 12 daïras, des marchands ambulants exposant toutes sortes de denrées alimentaires, entre autres des légumes et fruits. Ces pseudos-commerçants, n’ayant aucun registre de commerce, s’installent non loin des chaussées pour accrocher les clients qui transitent par leur axe leur proposant généralement des fruits. Pratiquement, ce n’est qu’un leurre pour duper le consommateur, puisque les prix proposés sont chers, ne présentant aucune différence avec les prix affichés en ville. En plus de cette malice, certains marchands vous exposent des sacs de pomme de terre où vous trouverez en haut du sac du bon calibre (la bonne qualité) et en bas du sac l’immangeable.
Aujourd’hui, est-ce que ces marchands échappent aux contrôleurs de la DCP, et comment sont-ils contrôlés? Si les marchés couverts de proximité sont disponibles dans chaque commune, pourquoi autorise-t-on certains squatteurs d’activer sur le réseau routier sans autorisation, tout en dénaturant les sites et clochardisant ainsi l’environnement avec leurs déchets jetés partout (voir la RN10 à titre d’exemple).
Les responsables de ce secteur doivent recenser ces marchands ambulants à travers les 29 communes pour les installer à l’intérieur des marchés couverts. D’une part pour réguler le marché des légumes et fruits, et d’autre part pour éviter l’activité informelle qui inquiète. Le consommateur et la direction du Commerce rencontrent des difficultés pour contrôler ces marchands d’occasions.
Par : Chaffai Chawki