Par : A.A
Les Constantinois vivent ces derniers jours au rythme du nouveau variant de la covid-19 et ses contaminations, à savoir l’omicron qui continue de défrayer la chronique nationale et internationale. Cependant, ils parlent de ce variant, insouciance aidant, avec beaucoup d’ironie. Malheureusement, ils ne se rendent pas compte de la gravité de la situation pandémique. C’est ce qui ressort d’un mini sondage qu’on a osé faire auprès des citoyens rencontrés, hier, au centre ville. 90% des personnes interrogées estiment que l’omicron n’est qu’une grippe, ou plutôt une forme de grippe, et que la mort est entre les mains de Dieu. Des déclarations qui révèlent l’insouciance de certains de nos concitoyens face à une maladie qui continue de tuer chaque jour des centaines de personnes à travers le monde. L’heure est au civisme et à la vigilance, a tenu, par contre, à dire un quinquagénaire, un enseignant de langue de son état. Méfiant il était cet enseignant face à nos questions. Ce dernier n’a pas du tout caché sa peur de cette pandémie que le monde entier n’arrive toujours pas, dira-t-il, à endiguer. Entre scepticisme et fatalisme, les avis sont effectivement partagés. Le seul point commun entre les personnes interrogées était leur sujet de discussion ces derniers jours. Ils s’accordent tous à dire qu’ils ne parlent que de ce nouveau variant. À la maison, dans les espaces publics ou dans les lieux de travail, ils ne parlent que de l’évolution de la maladie dans notre pays et dans d’autres parties de la planète. Une chose est sûre, les services concernés par ce dossier sont appelés, face audit constat, à multiplier les campagnes de sensibilisation. Face à cette terrible pandémie, la prévention et la vaccination sont les seuls moyens en notre possession pour la contrecarrer, affirme S.F, un jeune médecin du service de réanimation du CHU de Constantine. Il vaut mieux prévenir que guérir, a-t-il tenu à le rappeler. Et d’ajouter, les mesures de prévention sont claires, se laver régulièrement bien les mains et de limiter au maximum ses déplacements qui ne font que compliquer les choses. Si le virus se déplace d’une personne à une personne, c’est aussi et surtout à cause de ses sorties inutiles, estime-t-il.