Par : A.Ighil
Depuis hier, les accros du rituel du café du matin ont été désagréablement surpris de l’augmentation de son prix au niveau de plusieurs cafétérias de la ville. Son prix est passé de 30 à 40 DA pour des raisons qui restent encore inconnues, un café généralement présenté dans des conditions d’hygiène des plus déplorables par un grand nombre de propriétaires de ces commerces dont la propreté est le dernier de leurs soucis. Ils gèrent des lieux repoussants de saleté et de puanteur en pleine pandémie. Malheureusement, ces « cafés » restent la destination quotidienne préférée des jeunes et moins jeunes pour siroter l’inévitable café parfois infecte. Ainsi, cette inattendue revalorisation est survenue à l’annonce de l’organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement qui cite la très inconnue association nationale des cafétérias. Pour l’instant, les raisons de cette hausse restent ambiguës et semblent obéir à des considérations socio-économiques. Mais selon certains spécialistes elle intervient dans un contexte qui voit les cours mondiaux du café s’envoler vers des niveaux qui n’avaient pas été atteints depuis 2016. Les échos nous parviennent du Brésil, le producteur n°1 du café, où sévit une grave sécheresse, conséquence du changement climatique qui se répercute sur la production des grains de café et l’augmentation des prix sur les cours mondiaux. Il faudrait souligner que l’Algérien est un des plus gros consommateurs de café dans la région du moyen Orient et du Maghreb, avec une moyenne de 4kg de café consommés annuellement.