Ces derniers jours, et devant la satisfaction des riverains, il a été observé un renforcement accru de la présence policière devant les établissements scolaires du Champ de Mars. Des opérations policières quasi-quotidiennes ont permis de faire place nette aux abords des deux écoles primaires et du CEM qui sont assiégés par les nombreux étals de fortune et une armada de charrettes à bras. Tout cela à la grande satisfaction des enseignants et parents d’élèves. Ce qui a fait réagir une institutrice en disant «cette présence policière est rassurante et pourvu que ça dure». Et une autre de renchérir «la quiétude est enfin retrouver dans nos classes».
Devant ce phénomène, les services de sécurité de la Sûreté de wilaya d’Annaba, contactés par nos soins, admettent qu’il existe une ferme conviction pour éradiquer le commerce informel, notamment aux abords des établissements scolaires. Les dernières opérations confirment la volonté des services sécuritaires.
Il faut rappeler que, depuis plusieurs années, le quartier du Champ de Mars, en plein cœur d’Annaba, a longtemps été victime de tous les maux. Il reste un lieu de transit de centaines de passagers de la «maudite» station intercommunale Kouche Noureddine, dont l’opération de réhabilitation, annoncée par l’APC d’Annaba, est restée lettre morte.
En plus de la création d’une dizaine de stations intercommunales de taxis qui déversent quotidiennement une marée humaine, empoisonnant la vie des riverains. Des agressions et des vols à l’arraché sont souvent signalés. Alors qu’à l’angle des rues Tinjoub et Hassi Beida, ce sont les «fraudeurs» des différentes communes de la wilaya d’El-Tarf, comme Besbes, Dréan,
Daghoussa et Ben Amar, exercent librement une activité illégale, se
joignant à ceux de Draa Erich et Kalitoussa. Ce qui lui a valu une concentration hors normes de commerces et d’administrations dans un espace très réduit. Cette situation chaotique a, depuis des années, attiré des délinquants de tous acabits, des malfrats qui pratiquent des trafics en tous genres et des agressions en plein jour.
Avec en prime, une circulation automobile infernale et un droit de stationnement impossible, même pour les résidents. Cela a donné lieu, également, à une multitude de parkings sauvages détenus par des étrangers au quartier, sous couvert de coopératives de jeunes qui font
la loi au vu et au su de tout le monde où aucune parcelle de trottoirs
n’est épargnée.
Devant cette situation chaotique, un grand coup de balai des services de sécurité est plus que nécessaire pour éradiquer ces marchés informels qui sont souvent foyers de délinquance et de divers autres maux.
Par : A.Ighil