Par : A.A
Dans un énième communiqué, dont une copie a été remise, hier, à notre rédaction, les membres de la commission exécutive de wilaya, relevant de l’union de l’UGTA de Constantine, reviennent à la charge afin de dénoncer les agissements des membres des unions locales, désignés initialement pour préparer les congrès des UL. Ces derniers n’ont, aujourd’hui, aucune légitimité d’agir et d’installer les sections syndicales au niveau des entreprises et administrations affiliées à l’UGTA, selon les contestataires. Et pour cause, la date butoir de ces instances provisoires, précédemment citées, a expiré. Et en dépit des mises en garde de la centrale syndicale, ces membres continuent de défier les textes et les lois régissant l’activité syndicale.
« Ces sections syndicales n’ont aucune légitimité », ont scandé les signataires. Après deux mois d’accalmie, voire moins, la maison du syndicat Abdelhak Benhamouda renoue, encore une fois, avec la contestation. Pour rappel, les membres des unions locales installées par Boudjemaa Rahma, l’ex-SG de l’union de wilaya, continuent de revendiquer une légitimité que certains cherchent à confisquer. Et aussi paradoxal que cela puisse paraitre, les différentes unions locales dont dépendent les sections syndicales, « fonctionnent » aujourd’hui avec deux têtes. Le silence du S.G de la centrale syndicale, en l’occurrence Salim Labatcha, serait, selon nos vis-à-vis, à l’origine du pourrissement de la situation dans laquelle plonge aujourd’hui la maison du syndicat de Constantine.
Celui-ci est plus que jamais interpellé par ce groupe de frondeurs. La centrale syndicale a été destinataire d’un rapport détaillé sur cette situation inédite, signé par les U.L dites légitimes. Les membres des UL provisoires font fi à la réglementation en vigueur et aux textes régissant l’UGTA, lit-on dans ledit document. Selon toujours nos interlocuteurs, les auteurs de ces agissements irresponsables ne se soucient guère des revendications des travailleurs et de la crédibilité de l’UGTA. Pire encore, seuls leurs intérêts personnels comptent, estiment nos interlocuteurs qui semblent déterminés à aller au bout de leur mouvement de contestation. Nous y reviendrons certainement dans nos prochaines éditions.