Par : A.A
De nombreux fonctionnaires, notamment ceux qui habitent la nouvelle ville Ali Mendjeli, n’ont pu, hier, faire le déplacement à leurs lieux de travail. Une couche épaisse de verglas a obligé les moyens de transport urbain à rester cloués au sol. Certains chauffeurs ayant voulu s’aventurer dans ces conditions difficiles, ont été contraints de retourner à la case départ. Face à ces désagréments, certains fonctionnaires ont utilisé le tramway qui n’est pas, faut-il le rappeler, accessible à toute la population de la ville nouvelle d’Ali Mendjeli. Pour accéder à la première station du tramway, il faudrait passer par un moyen de transport, à savoir un bus ou un taxi, a tenu à témoigner un quinquagénaire, un agent de bureau de son état, dans une administration au centre-ville. Lourdement pénalisé, encore une fois, par une gestion qui laisse à désirer d’une situation tout à fait prévisible, le citoyen à Constantine s’interroge, aujourd’hui, sur les moyens de déneigement dont dispose la troisième wilaya du pays. Que font, en fait les services municipaux et de la voirie des BMS diffusés à longueur de journée ? Une autre question que le citoyen à Constantine ne cesse de se poser. Un bulletin météorologique, qu’il soit spécial ou non, devrait être normalement pris en considération, pour ensuite prendre les mesures nécessaires. Sous d’autres cieux, on appelle ça de l’anticipation qu’il faut, impérativement, avoir pour prétendre réussir la gestion des affaires de la collectivité. Malheureusement, en l’absence de cette qualité, le citoyen continue, faut-il le reconnaitre, de payer les frais d’une gestion obsolète. Chez nous, il suffit de quelques centimètres de neige, quelques millimètres de pluies et une simple couche de verglas pour que la vie s’arrête, ou presque. Et ce n’est pas une cellule de veille ou de crise, peu importe, qui va tout régler. C’est seulement avec un travail rationnel et des moyens appropriés qu’on pourra gérer les choses et ne plus se contenter d’en subir les conséquences. Une chose est sûre, les mauvaises conditions météorologiques ne vont, certainement, pas s’arrêter, et la bêtise humaine aussi !