Dans la nuit d’avant-hier, les habitants de la localité de Bouhamra, relevant de la commune d’El Bouni ont été surpris par une importante inondation ayant touché la route de Bouhamra, provoquant de sérieuses perturbations à la circulation.
Selon les premières constatations, le sinistre a été causé par une fuite massive d’eau dont l’origine est restée incertaine pendant plusieurs heures, laissant place à diverses spéculations sur les réseaux sociaux. C’est dans ce contexte que l’Algérienne des Eaux, Unité d’Annaba, a publié dans la journée d’hier un communiqué explicatif pour lever toute ambiguïté et rassurer la population.
Dans cette mise au point, la Cellule de communication de l’ADE précise que l’inondation enregistrée à Bouhamra est due à la rupture d’une conduite principale d’un diamètre de 1250 mm. Cette canalisation assure normalement le transfert des eaux entre la station de traitement de Chorfa (communément appelée station de traitement populaire) et la ville d’Annaba. La casse a entraîné un déversement massif d’eau sur la voie publique, à l’origine des inondations observées.
Face à l’urgence de la situation, les équipes techniques de l’ADE sont intervenues immédiatement après la détection de l’anomalie. En coordination avec les autorités locales, elles ont procédé à une coupure totale de l’approvisionnement en eau à partir de la station, afin de stopper le flux et permettre les réparations nécessaires dans les meilleures conditions de sécurité.
Dans le même communiqué, l’ADE d’Annaba tient à rassurer l’ensemble de ses abonnés : la situation est désormais sous contrôle, et un suivi permanent est assuré sur le terrain. Un nouveau programme de distribution sera communiqué dès que les travaux de réparation seront achevés et les conditions de remise en service réunies.
Cet incident met, une nouvelle fois, en lumière la fragilité de certaines infrastructures hydrauliques dans la région et rappelle la nécessité d’une vigilance accrue en matière d’entretien et de modernisation des réseaux d’alimentation en eau.
Par : Ikram Saker