Par : Chebout Hamoudi
Des édifices publics inaugurés en grande pompes, voilà déjà plus de dix années, sont encore inexploités.
On se demande à quoi cela sert de réaliser une maison de la culture, une auberge de jeunesse si ce n’est pour servir.L’ex-unité de Souk El Fellah qui a coûté des dizaines de milliards, attribuée aux services des Douanes, alors de cette entité a bénéficié d’une assiette foncière avec tous les documents y afférents, pour construire son propre siège, alors qu’on aurait pu utiliser cette structure pour réaliser autre chose, un marché couvert par exemple.
Le problème de l’auberge de jeunesse est récurrent d’autant plus qu’un directeur est nommé et perçoit un salaire sans pour autant que cette édifice soit opérationnel.
La maison de la culture, quant à elle, a été convertie en partie comme bureaux servant à des associations, ce qui est carrément en marge de sa vocation initiale.
Pour le moment le dit directeur est en pleine campagne électorale, espérant récolter un quelconque strapontin, alors qu’il a beaucoup plus à faire quant à l’ouverture et la gestion de cette auberge.
Le patrimoine immobilier sous responsabilité des domaines est carrément abandonné et une prise de conscience est souhaitée afin d’en tirer des dividendes qui iront renflouer le budget communal.
Espérons que les programmes des futurs élus prennent en charge ce volet qui se résume en l’ouverture de ces endroits dédiés en partie à la culture et à notre jeunesse.
Un autre fait saillant, le marché couvert dont a bénéficié Meskiana n’a pas trouvé jusqu’à présent d’acquéreurs, son exploitation évitera bien de désagréments aux marchands de fruits et légumes qui squattent les trottoirs tout le long de l’année et participent de ce fait a la prolifération des détritus générateurs de maladies. Nous faisons appel à la conscience de nos élus.
Chebout Hamoudi