Par : Hamid Daoui
Les anciens habitants du bourg de Guettar-el-Aich, dans la commune d’El-Khroub, se plaignent de l’insuffisante de l’alimentation de leurs foyers en eau potable. Ce problème est devenu récurent depuis ces derniers temps. L’eau coule dans les robinets de leurs maisons à intervalle irrégulier, une fois tous les 2 à 3 jours et encore, durant la nuit à partir de 22h, disent-ils, exaspérés dans cette situation qui rappelle une époque révolue.
A l’origine, la baisse de la pression de l’eau dans les canalisations est imputable en grande partie aux piratages opérés sur les conduites principales, ajoute un ancien habitant de ce vieux village perché sur une colline au relief difficile et accidenté. Ce qui complique la montée de ce précieux liquide de bas en haut, de surcroit avec les centaines de familles qui habitent dans les bidonvilles érigés en contrebas sur les rives de l’oued qui traverse cette région à vocation agricole par excellence, depuis la nuit des temps.
Désormais, il est évident que la demande en consommation de l’eau augmente d’autant que partout ailleurs les coupures se manifestent régulièrement à travers le chef-lieu de commune et ses nouvelles constructions de milliers d’appartements distribués à Massinissa, Ali Mendjeli et le nouveau pôle urbain Ain-N’hass, dans le cadre des relogements sociaux pour les familles sinistrées et du vieux bâti précaire de Constantine et de sa périphérie envahie par l’exode, issu de wilayas limitrophes…
Dans ce registre, les 650 familles sinistrées recensées du bourg de Guettar-El-Aich “s’abreuvent” à partir du piratage de conduites précitées. Elles attendent avec impatience le tour de leur relogement à Ain-Abid, ce qui leur permettra une meilleure et relative distribution de l’eau aux autochtones, mais avec le stress hydrique et l’assèchement des barrages qui se manifeste, l’on s’inquiète de la situation sanitaire et des pénuries alors que les périodes chaudes pointent à l’horizon, sans compter les fuites enregistrées et les gaspillages nombreux !