Par : A.A
En cette fin d’année, les efforts sont recadrés vers ce flux des élèves, recalés ou réorientés, que les établissements de formation sont appelés à prendre en charge. Chacun dans sa circonscription veut ratisser large du côté des élèves, beaucoup plus ceux des classes terminales. La mission est axée sur ce volet, ô combien important, qui est l’information, a tenu à nous préciser un conseiller principal. Une information de proximité, ajouta-t-il, qu’il faudrait accorder aux candidats potentiels pour une formation ou un enseignement professionnel.
Ce travail a été, rappelons-le, confié aux conseillers des deux secteurs. À ces derniers, il est ainsi demandé de coordonner les actions, menées auparavant unilatéralement. L’objectif est d’arriver à une certaine fusion nécessaire entre deux secteurs complémentaires, nous confia notre interlocuteur. Certains n’hésitent pas, à ce propos, de parler carrément d’un seul département ministériel dans les années à venir. Une idée que ses défenseurs estiment réalisable puisque d’autres pays plus développés l’ont déjà initiée. Et pourquoi pas nous ? s’interroge, de son côté, un conseiller principal d’un centre de formation, un des fervents défenseurs de l’idée précitée. Selon lui, les arguments existent pour convaincre, peut-être, les plus réticents de voir un jour un seul ministère chargé, à la fois de l’éducation et de la formation. Vu les contraintes rencontrées actuellement, pour la mise en œuvre des actions conjointement élaborées par les deux départements ministériels, il est temps de songer sérieusement à cette idée de fusion, suggère une conseillère à l’orientation scolaire. C’est un travail d’accompagnement, poursuit-elle, qu’on est tous appelé à faire afin que nos élèves soient orientés dans de bonnes conditions, tout en respectant leurs vœux et leurs aptitudes. L’éducation au choix, ce module cher aux conseillers du secteur de la Formation professionnelle, est l’une des solutions proposées au problème des sections déficitaires, souvent soulevé lors des différentes sessions. Un module que de nombreux pays sont en train d’inculquer à leurs élèves dès le cycle primaire. Une bonne orientation commence très tôt, a tenu à assurer un membre de ces bureaux mixtes. Les premiers signes, d’une motivation pour un métier, sont palpables dès l’âge de cinq ans, s’accordent à dire les spécialistes. Et c’est à partir de cet âge qu’il faudra commencer à travailler avec les candidats potentiels. En attendant que ce module voit le jour, ces bureaux mixtes sont là pour anticiper et surtout accompagner les futurs diplômés de la formation professionnelle.