Par : A.A
Dans un communiqué, dont une copie a été remise à notre rédaction, les membres de la fédération nationale des travailleurs du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, affiliés à l’UGTA, réitèrent la plate-forme des revendications soulevée, des années durant, par le corps des conseillers à l’orientation, à l’évaluation et à l’insertion professionnelles.
La mise en place d’un guide de travail méthodologique, entre autres, la création d’un grade d’inspecteur spécifique aux conseillers, le droit aux logements d’astreinte, la création d’un service d’information et d’orientation au niveau des CFPA, comme ce fut le cas dans les instituts spécialisés, l’amélioration des conditions de travail au niveau des BAIO, Bureaux d’accueil, d’information et d’orientation, notamment en matière de moyens humains et matériels qu’il faudrait déployer pour la réussite des inscriptions des candidats sur la plate-forme de la tutelle, s’aligner, en termes de vacances et d’indemnités relatives à l’accompagnement des stagiaires durant leur cursus de formation, sur leurs collègues de l’Education nationale, opter pour une seule session, celle de septembre…autant de points que le bureau exécutif, présidé par Rabah Beghloul, le S.G de la fédération, n’a pas manqué de soulever lors d’une rencontre tenue au siège du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. « En dépit de la spécificité des tâches confiées à ce corps, certains de nos droits fondamentaux sont malheureusement bafoués », a tenu à affirmer un conseiller principal. Un constat auquel ses collègues adhèrent. Le temps est venu afin que ce corps soit réhabilité dans ses droits les plus légitimes, ajouta notre interlocuteur qui n’a pas, dans ce sillage, caché sa satisfaction des résultats de ladite rencontre qu’il juge d’ailleurs encourageants.
Celle-ci devrait être sanctionnée par une série de mesures, selon des sources syndicales, allant dans le sens de la révision imminente du statut spécifique de ce corps qui ne répond plus aux aspirations des conseillers. C’est ce qui se dégage des promesses explicitement exprimées par la ministre du secteur, en l’occurrence Mme Houyam Benfriha, pour reprendre les dires de M. Beghloul. Selon toujours ce syndicaliste, les services de la tutelle œuvrent actuellement pour la révision du statut particulier du secteur et la régularisation de plusieurs dossiers en instance. Sur ce registre précis, nous reviendrons dans nos prochaines éditions.