Par : Amar Ait Bara
La nouvelle du décès du célèbre industriel et investisseur dans l’industrie agro-alimentaire Abdelhamid Boudiaf, actuel propriétaire d’AGRITEC, est tombée comme un couperet sur la ville des Jujubes. Cet homme connu pour son penchant pour le sport annabi, mais aussi un mélomane adepte du malouf et surtout du chaabi avec son ami de toujours, Abderrahmane Kobbi. Feu Boudiaf n’a jamais caché son amour pour Annaba pour la simple raison qu’il a été président pendant plusieurs années des deux clubs phares de la ville, HAMRA Annaba et l’USMAnnaba, avec lesquels il a réalisé de spectaculaires résultats. Ces derniers temps, Hamid était souffrant, atteint d’un accident cardio-vasculaire AVC qui l’a emporté à l’âge de 75 ans. Cet investisseur a toujours montré des dispositions à aider la ville et à participer financièrement à toutes les manifestations culturelles de la ville de Sidi Brahim .Cet homme au grand cœur n’a jamais lésiné pour accompagner financièrement toutes les œuvres culturelles, écrites et cinématographiques, réalisées sur la ville des bords de la Seybouse. Généreux de nature, le défunt ne lésinait jamais également sur les moyens pour aider les pauvres et les nécessiteux et c’est pour cette raison que tout le monde l’aimait. Le défunt était respecté et respectueux et tout le monde peut en témoigner. Il a contribué largement à l’édifice d’une industrie agroalimentaire dans la ville de ses ancêtres en mettant en place une usine de conserves de tomate. Il était également président de l’Association nationale des producteurs de tomates pendant plusieurs années avant de jeter l’éponge. En 2002, lorsqu’il était président de Hamra Annaba et, lors de l’assemblée générale ordinaire, à la lecture du bilan moral avec plusieurs titres remportés, notamment en boxe, le défunt dira : « J’ai eu le plaisir de gérer la plus importante association sportive après le MC Alger, qui est Hamra Annaba qui regroupe en son sein 1.500 athlètes répartis sur 15 disciplines ». Alors qu’un membre de l’assemblée demanda des comptes et la lecture du bilan financier, Boudiaf répliqua : « Les caisses de Hamra sont vides et le club m’est redevable de 200 millions de centimes que j’ai déboursés de ma poche pour l’achat des équipements, j éponge cette dette et je suis démissionnaire ». Adieu Hamid ! Annaba et les annabis ne t’oublieront jamais. Et, en ce douloureux évènement, le collectif du journal Le Provincial présente ses sincères condoléances à sa famille, en priant Dieu le tout puissant d’accueillir le défunt en Son vaste paradis.