Par : Aimen Saheb
Les bouchons se multiplient horriblement à travers la quasi-totalité des rues et ruelles du centre-ville de Skikda. Malgré l’augmentation considérable du parc automobile de la wilaya, les routes, rues et ruelles n’ont que peu ou pas du tout suivi cette évolution.
L’encombrement de la ville est devenu une calamité. Une situation dérangeante dans laquelle se trouvent la majorité des rues de Skikda. La situation est encore pire aux sorties de la ville, notamment pendant le soir où le trafic routier connaît un mouvement dynamique. La densité et l’étranglement de la circulation sont devenus insupportables pour les automobilistes, et les citoyens qui empruntent les transports en commun.
Au Faubourg, le trafic routier se bloque dès les premières heures de la journée. Le chemin est connu pour son étroitesse et le nombre de véhicules qui y passent rend parfois la rue quasi-impraticable.
Cette situation pousse aussi aux comportements inciviques de citoyens qui en rajoutent une couche en se garant n’importe où et n’importe comment, dans des rues censées être interdites au stationnement. Le trafic s’en trouve alors doublement perturbé.
Durant les heures de pointe, la situation est juste invivable. Le trafic automobile s’en trouve complètement paralysé. Le manque d’infrastructures de base comme les routes et les voies de dégagement n’est pas pour arranger les choses.
A la cité Salah Boulkeroua, les embouteillages engendrent de sérieux désagréments aux usagers de la route. Certains passent plusieurs heures coincés au milieu des centaines de véhicules de tout genre (camions, engins, voitures…).
En supplément, les vendeurs qui exposent leur marchandise sur les étals placés au bord de la route, empêchant le trafic routier de fonctionner normalement.
Le soir, les conducteurs qui passent par la rue des frères Saadi (Les Allées), où se trouve le CEM Aoued Zidane, vivent le même calvaire. En effet, une file interminable se forme chaque soir, les usagers et notamment les bus de transport qui quittent Skikda à travers cette ligne se trouvent face à une paralysie totale qui remonte parfois jusqu’au bazar de Souk Tnin.
Un nouveau plan de circulation pour la ville doit absolument être mis en place afin de venir à bout de cette situation, comme cela a été fait pour certaines villes du pays, à l’image d’Alger.