Par : Hamid Daoui
Les ouvriers portés sur la liste des candidatures pour le renouvellement de la section syndicale au sein de l’entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG) seraient toujours sous le coup d’un licenciement ! L’élection en question est suspendue après avoir été reportée à plusieurs reprises sans raison, sauf celle « d’impose la reconduction du syndicat sortant », dénoncée par les collectifs de travailleurs, en particulier les victimes des licenciements. Ceux-ci sont abandonnés à leur sort par les instances syndicales de l’UGTA, complice des « décisions arbitraires » prises par l’employeur qui se complait du vide syndical, à défaut d’un partenaire social légal, selon la règlementation du Droit social en vigueur. Sollicitée par les candidats-travailleurs « licenciées arbitrairement », l ’inspection du travail territorialement compétente à El-Khroub « refuse d’intervenir à l’effet de faire respecter et le droit syndical et encore moins celui de la rupture de la relation du travail des 6 licenciés, disent-ils, qui seraient, semble-t-il, due à des divisions afin de débusquer les principaux instigateurs du mouvement de protection interne au syndicat, faut-il le souligner ! Lorsqu’on sait que, d’habitude, l’immunité des candidatures contre toutes sanctions durant la postulation à l’élection, était en vigueur, l’on s’interroge sur le silence observé par l’inspection du travail dans toutes ces violations dans ce cas d’espèce de l’ETRAG ?
Par ailleurs, cet organisme s’est distingué par de telles attitudes de silence, voire de complicité bienveillante, avec les employeurs, à l’instar, à titre illustratif, de l’entreprise CCLS/OAIC, dont la direction refuse d’exécuter des décisions de justice relatives à la représentation légitime et légale du syndicat UGTA et la revendication de l’unification de la grille des salaires discriminante à l’égard des employés au sein d’une même entité ! Les Lois de la République seraient-elles bafouées à ce point et dans tous les domaines et secteurs de la vie sociopolitique ?