Par : A.A
Les routes à Constantine sont vraiment dans un état déplorable. Un constat accablant que tout le monde partage et, en particulier les automobilistes. Ces derniers, exaspérés par cette situation, interpellent aujourd’hui les autorités locales, pour lancer des travaux de réfection de ces routes qui donnent une image désolante, faut-il le reconnaitre, à Constantine. Il est à rappeler, à ce propos, que les responsables de la DTP ainsi que ceux de la commune avaient promis, à maintes reprises, de retaper toutes les routes de la ville. Depuis, rien n’a été fait. Pire encore, la situation n’a cessé de se détériorer. En passant par ces routes, ou plutôt ces pistes urbaines, selon les propos d’un ami, nous avons cette impression que nous sommes dans une ville qui a subi les affres d’un bombardement ou d’un attentat à la voiture piégée !!! Aucune explication ne peut, en effet, être donnée à une situation plus que lamentable. Certes, les fuites d’eau ont contribué à cette dégradation, mais le citoyen a droit à des routes bien entretenues, affirme un quinquagénaire, fonctionnaire de son état. Les élus locaux ont été effectivement élus pour lui régler ses problèmes. La réfection des routes, faut-il le rappeler, est exclusivement l’affaire de la commune. Celle-ci est appelée à coordonner avec d’autres services pour assurer la praticabilité de toutes les routes. Malheureusement, tout porte à croire que Constantine est abandonnée par ses élus. Toutes les promesses faites lors de leur compagne électorale sont restées lettre morte. En fait, le citoyen à Constantine, comme partout d’ailleurs, ne demande que des routes régulièrement retapées, et quelques actions allant dans le sens de l’amélioration de son cadre de vie. Au rythme où vont les choses, cette ville va tout perdre même ses ponts, qui ont fait sa fierté. Dans toutes les municipalités, à travers le monde, la réfection des routes est une action qui s’inscrit dans la continuité d’une gestion d’une commune. Et on n’a rien à inventer sur ce plan. Une route défoncée, il faut qu’elle soit immédiatement retapée et ne pas laisser les choses trainer jusqu’au pourrissement. Les chantiers ouverts, lancés ici et là, ne suffisent guère pour justifier un tel massacre.