Par : M. L
Plusieurs etablissements scolaires de la wilaya ont été le théâtre de sit-in organisés par les enseignants, en témoignanage de leur solidarité avec l’enseignante Rihanna Benchina, exerçant à Batna.
Pour rappel, l’enseignante a été poignardée au niveau du dos par l’un de ses eleves, après qu’elle ait convoqué son père. Après avoir subi une lourde opération chirurgicale, elle récupère aujourd’hui au CHU de Batna.
Ces sit-in visent à faire promulger une loi relative aux agressions sur les enseignants. Le but étant de criminaliser ces agressions devenues aujourd’hui beaucoup plus courantes qu’il n’y parait.
Les syndicats du secteur s’organisent de leur côté pour préparer une grève nationale pour signifier l’urgence de cette loi qui fait vraisemblablement l’unanimité chez les differents acteurs de ce secteur.
A ce sujet, M. Abas Ben Larbi, président du bureau de wilaya des travailleurs de l’éducation et de la formation a confié que la majorité des établissements du pays ont répondu présents à cet appel lancé par la victime elle même, depuis son lit d’hôpital.
En contact direct avec des éleves, le personnel éducatif est aujourd’hui en difficultéé pendant l’exercice de ses fonctions. Si le drame de l’enseignante de Batna a secoué l’Algerie, il est à preciser que de nombreux dépassements sont quotidiennement enregistrés à travers les établissements scolaires du pays.
Les enseignants des cycles moyen et secondaire sont ceux qui enregistrent le plus grand taux d’agressions verbales et physiques confrontés à de jeunes adolescents, les débordements sont legion.
Au delà des enseignants, cette demande regroupe également tous les personnels exerçant en milieu scolaire et en contact direct avec les éleves.
Par ailleurs, les protestataires appellent à l’entrée en vigueur de la décision prise conjointements par le ministère de l’Interieur et le ministére de l’Education visant à multiplier les rondes policières autour des établissements scolaires.